Dans la lignée d’une première sortie réussie, la presse spécialisée, Heiðnir Webzine inclus, ne saurait être plus élogieuse quant à la formation française Pénitence Onirique. C’est dans ce contexte que nous avons obtenu les mots de Bellovesos, principal musicien du duo. Nous vous rappelons également qu’une chronique à propos de V.I.T.R.I.O.L a été rédigée et publiée par nos soins au moment de la sortie de l’album. Si d’aventure vous l’avez manquée, une séance de rattrapages s’impose en suivant le lien !
Avez-vous déjà du vécu dans le black metal ou dans le milieu musical de manière générale ?
Bonjour à vous et merci de faire un focus sur Pénitence Onirique. Je dirais que nous avons un grand passé au sein de la scène black metal des années 90, c’est elle qui nous a fait plonger dans ce monde et délivré ses influences, ainsi qu’une partie de sa culture.
De quelle manière s’est formé Pénitence Onirique ?
Pénitence Onirique se voulait être un projet solo à travers lequel je comptais verser mes émotions et mes questionnements sur l’être, qui ont autant de nuances que la musique que nous proposons et l’avenir que nous lui apporterons. C’est en soumettant mes compositions à Diviciacos, qui est un vieil ami, que ce dernier m’a proposé d’y intégrer son chant afin d’apporter à ce groupe un contenu lyrique placé sous le signe de l’alchimie.
Comment avez-vous travaillé pour composer ce premier album ?
Rien n’était prémédité et toute la composition s’est déroulée de façon instinctive et frénétique pendant un mois sans relâche. L’onirisme découle essentiellement du fait qu’avant la musique, il y avait des images et des scènes qui se percutaient dans mon esprit, et que je souhaitais traduire cela en musique, car c’est un outil que je connaissais.
Votre musique fait preuve d’une richesse et d’une profondeur plutôt impressionnantes. Quels sont les domaines ou les thèmes qui vous ont le plus inspirés ?
Pour ce projet, l’inspiration première est le questionnement de l’être, mais sa sonorité et sa contenance lyrique découlent essentiellement de la littérature traitant d’ésotérisme, d’histoire, de fantastique ou de science fiction, et de notre intérêt pour le monde invisible.
Sur le plan musical, quels sont les groupes ou les projets qui vous ont particulièrement inspirés ?
Je peux dire que Pénitence Onirique tient ses inspirations de la scène new wave, black metal, drone, classique, death, et d’un éventail musical encore plus large.
Des prestations en live en compagnie de musiciens sont-elles envisageables ?
Oui, ce sera le but ultime à atteindre, nous envisageons de le faire de la meilleure manière qu’il soit et en nous donnant le temps.
Je sais que votre album vient à peine de sortir, mais avez-vous déjà des projets pour l’avenir ?
Nous avons déjà commencé à tourner nos esprits vers l’avenir et nous ferons en sorte de travailler avec minutie et de la manière la plus cohérente possible afin de dévoiler d’autres ressources que nous avons en mains, et qui ouvriront une nouvelle fois ses portes sur ce vaste univers qu’est « l’être ».
Quel est votre regard sur l’évolution du black metal et du metal extrême dans son ensemble ?
Tout me laisse penser que notre pays joue un rôle important sur la scène black metal internationale en ce moment. Car au-delà du fait que nombre de groupes prouvent leur valeur sur CD ou sur scène, il est important de souligner la réelle richesse dans la contenu de chacun de ces projets en terme d’univers, d’originalité et de maturité. Tout ceci me conforte dans l’idée selon laquelle ce n’est pas une éphémerité.
Merci beaucoup, d’une part, à Bellovesos, pour nous avoir donné de son temps, mais aussi à notre partenaire, Solstice Promotion, qui a assuré l’intermédiaire avec le groupe et nous a permis d’obtenir cette interview.