- Royaume-Uni
- Dungeon Synth
- Indépendant
- 17 juilllet 2024
Après quatre sorties dotées d’un charme certain, l’artiste britannique qui se situe derrière Wooden Lungs ressent visiblement le besoin de changer d’air. D’abord sous la bannière de Tales Along the Coffin Path, en février dernier, puis sous celle de Age of Barbarity, dont il est question aujourd’hui. Nouveau projet et nouvelle ambiance, avec une sortie qui n’est pas dénuée d’un certain goût pour le martial et l’épique. Malgré ses thématiques au mieux floues, au pire peu adaptées au dungeon synth, The Dawn of War est un album étonnamment riche et abouti qui mérite une audience bien plus large.
Historiquement, si les Barbares évoquent l’Antiquité — et surtout son crépuscule —, Age of Barbarity semble s’en inspirer pour évoquer des cultures bien plus anciennes, comme en témoigne le Mesolithic Primitive Madness qui vient illustrer le contenu de son album. Un bref coup d’œil jeté à la tracklist et à l’artwork ornant la pochette de The Dawn of War vient confirmer cet état de fait, Age of Barbarity entend chanter l’obscurité et la sauvagerie qui entourent une période bien précise de la Préhistoire. Cela étant dit, on pourrait s’attendre à avoir dans les oreilles des titres aussi bruts et élémentaires que le suggère leur cadre temporel. C’est finalement assez peu le cas.
Si le projet britannique propose à ses ouailles un dungeon synth plutôt conventionnel, quelques ajouts viennent épaissir cette dimension antédiluvienne, à commencer par les percussions parfaitement tribales qui donnent corps à certains titres, « A Land of Ice & Stone » en tête. Mais de façon générale, The Dawn of War se montre étonnamment profond et contemplatif pour un album en apparence aussi brut. On y trouve même des titres franchement accrocheurs, notamment avec un « A Journey of Revenge » dont la mélodie principale est de toute beauté. Si ce premier album — et on met le doigt dessus aisément — a pour thématique l’aube des velléités guerrières de l’humanité, son contenu aspire presque à plus que cela.
En effet, on ne peut s’empêcher de ressentir un petit décalage entre la richesse de la musique et la rudesse apparente du message que l’artiste souhaite faire passer. Pour résumer, les thématiques ne suivent pas. Mais ce n’est un problème que si on l’autorise à en être un. Le lien manque un peu de cohérence, soit, mais il ne faut pas s’arrêter là. Age of Barbarity signe une première sortie dotée d’une justesse rare, pour peu que l’on s’en tienne de prime abord à son contenu musical. Dans un registre passéiste et légèrement martial, sans laisser de côté une certaine idée de la contemplation, The Dawn of War remplit son contrat avec beaucoup de réussite.
Vous aurez du mal à trouver de la brutalité, de la rudesse ou de la férocité sur la première sortie du projet britannique. Mais qu’à cela ne tienne, Age of Barbarity donne quand même naissance à un album riche et consistant qui plaira sans doute beaucoup aux adeptes d’un registre épique mesuré, et qui ne boudent pas leur plaisir face aux mélodies simples mais efficaces dont le dungeon synth sait se faire le véhicule. On en redemande.
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After four releases with a certain charm, the British artist behind Wooden Lungs clearly feels the need for a change of scenery. First under the banner of Tales Along the Coffin Path last February, and now under Age of Barbarity, which is the focus today. A new project and a new atmosphere, with a release that carries a certain taste for the martial and the epic. Despite its themes being vague at best and poorly suited to dungeon synth at worst, The Dawn of War is a surprisingly rich and accomplished album that deserves a much wider audience.
Historically, while the term « Barbarians » evokes Antiquity — especially its twilight — Age of Barbarity seems to take inspiration from much older cultures, as illustrated by Mesolithic Primitive Madness, which reflects the album’s content. A quick glance at the tracklist and the artwork on the cover of The Dawn of War confirms this; Age of Barbarity aims to sing of the darkness and savagery surrounding a very specific period of prehistory. That said, one might expect to hear titles as raw and primal as their temporal setting suggests. In reality, that is not quite the case.
Though the British project offers fairly conventional dungeon synth, a few additions help thicken this primeval dimension, starting with perfectly tribal percussion that gives weight to some tracks, especially “A Land of Ice & Stone.” But generally speaking, The Dawn of War is surprisingly deep and contemplative for an album that appears so raw. It even includes some truly catchy tracks, notably “A Journey of Revenge,” with its beautiful main melody. If this debut album — and it’s easy to pinpoint — has the dawn of humanity’s warlike tendencies as its theme, its content almost aspires to more than that.
Indeed, one can’t help but feel a slight disconnect between the richness of the music and the apparent harshness of the message the artist aims to convey. To sum it up, the themes don’t quite align. But this is only a problem if you allow it to be. The connection lacks a bit of coherence, sure, but that shouldn’t be a stopping point. Age of Barbarity delivers a debut with rare precision, provided you focus primarily on its musical content. In a nostalgic and slightly martial register, without neglecting a certain contemplative touch, The Dawn of War successfully fulfills its promise.
You won’t find much brutality, harshness, or ferocity in the first release from this British project. But that’s no matter; Age of Barbarity still births a rich and consistent album that will likely appeal to fans of a measured epic style, who don’t shy away from enjoying the simple but effective melodies that dungeon synth is known for. We want more.